Pourquoi brûler du bois ?
Car cela présente de multiples avantages quant à sa préservation : brûler le bois en surface lui confère une protection optimale pour de longues années. La pellicule supérieure carbonisée crée une protection contre les UV, les intempéries, les insectes, les champignons… Et même contre le feu lui-même !
Cette fine couche de carbone protectrice offre par ailleurs une excellente durabilité, et ce sans entretien particulier.
La technique a donc en plus le mérite d’être écologique !
Quelle essence choisir pour faire du Shou Sugi Ban ?
Toutes les essences peuvent être brûlées, mais elles ne se portent pas toutes aussi bien à la combustion. Alors quel bois choisir ?
Le terme Yakisugi signifie littéralement “cèdre brûlé” et traditionnellement, c’était le cèdre japonais (Sugi) qui était utilisé pour cette méthode traditionnelle. Sans surprise, le cèdre est donc parfait pour ce processus, comme tous ses semblables de la famille des conifères.
Chez les résineux et les feuillus aussi, il existe certaines essences adaptées. Il faut par ailleurs veiller à ce que le bois soit assez sec.
Quel que soit le bois choisi : plus son veinage est prononcé, plus le résultat sera intéressant ! En effet, la combustion fera ressortir les veines, ce qui donnera un relief particulièrement esthétique. Certains sont connus pour avoir une veine très visible, comme le châtaignier ou le chêne.